ORI-OAI et la valorisation du patrimoine numérique

  • user warning: Table './drupal_www_ori_oai_org/cache_filter' is marked as crashed and last (automatic?) repair failed query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:09bcf3a07746a5dbcbf71c6441564b61' in /home/ori-oai/drupal/drupal-6.34/includes/cache.inc on line 27.
  • user warning: Table './drupal_www_ori_oai_org/cache_filter' is marked as crashed and last (automatic?) repair failed query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:09bcf3a07746a5dbcbf71c6441564b61' in /home/ori-oai/drupal/drupal-6.34/includes/cache.inc on line 27.
  • user warning: Table './drupal_www_ori_oai_org/cache_filter' is marked as crashed and last (automatic?) repair failed query: SELECT data, created, headers, expire, serialized FROM cache_filter WHERE cid = '2:17ad591cee149220dca6efb58b3f5196' in /home/ori-oai/drupal/drupal-6.34/includes/cache.inc on line 27.

Le patrimoine intellectuel numérique des universités est d’une grande richesse et sa mise en valeur se matérialise dans la création d'archives institutionnelles. Des établissements universitaires se sont associés pour créer ORI-OAI, outil spécifiquement conçu pour gérer une archive institutionnelle et donc valoriser le patrimoine intellectuel numérique des universités, dans sa globalité.

L'importance du patrimoine numérique

Le patrimoine intellectuel numérique

Le patrimoine intellectuel numérique est un sous-ensemble du patrimoine d’un établissement : celui existant sous une forme informatique native ou numérisée. Comme tout patrimoine, il englobe la production passée (le stock, légué par les prédécesseurs) et la production nouvelle et à venir (le flux). Il regroupe trois fonds qui doivent être identifiés et gérés au mieux afin d’en tirer le meilleur parti :

  • la production intellectuelle interne, non seulement celle des chercheurs (thèses, expériences, articles...) et des enseignants (cours, annales d'examens...), mais également celle des étudiants (mémoires, rapports de stage...) et du personnel et notamment des bibliothécaires (notices, synthèses bibliographiques, états de l'art...) ;
  • le patrimoine matériel numérisé, notamment les fonds d'ouvrages anciens dits "patrimoniaux", les peintures et œuvres d'art et les fonds audiovisuels qui, dès lors qu'ils font l'objet d'un projet de dématérialisation, acquièrent une nouvelle dimension ;
  • les ressources numériques acquises auprès des partenaires et fournisseurs externes.

La valeur multiple du patrimoine intellectuel

Même si les deux notions ne se placent pas sur le même registre, le patrimoine numérique est d'abord un patrimoine intellectuel. En tant que tel, sa valeur est multiple.

  • La valeur cognitive réside dans le fait que la recherche scientifique, l'apprentissage et la vie culturelle reposent sur des savoirs préalablement existants. Si ceux-ci sont organisés, rationnellement, la capitalisation des connaissances est améliorée,
  • La valeur économique est liée au fait que toute production intellectuelle nécessite l’obtention de financements conditionnés, notamment, par la qualité de la production passée et par sa perception auprès des étudiants et des partenaires publics ou privés, directement financeurs ou décideurs,
  • La valeur communicationnelle renvoie au fait que l'image et la notoriété de l'université, sont grandement renouvelés si leurs ressources sont librement accessibles sur les réseaux car elles sont plus visibles,
  • La valeur managériale trouve son origine dans le fait que l'ensemble des agents, participant eux-mêmes à la construction des savoirs, peuvent se motiver autour d’un projet universel, en l’occurrence la valorisation, donc l’accroissement, de la connaissance.

Une valeur démultipliée par le caractère numérique

Le caractère numérique confère à ce patrimoine une portée singulière, sur trois points :

  • Accessibilité universelle et ouverte aux ressources, avec une gestion fine et simplifiée des droits, si nécessaire ;
  • Facilité du partage et des échanges avec d'autres universités et établissements de recherche, notamment par la constitution de réseaux de portails OAI ;
  • Vision globale et instantanée du patrimoine, pour le connaître et en suivre l’évolution.

D'une façon générale, la dématérialisation des savoirs démultiplie l’usage et donc la valeur du patrimoine intellectuel.

L'archive institutionnelle

Concrètement, la mise en valeur du patrimoine numérique se matérialise par la création d'une archive institutionnelle, c'est-à-dire non seulement par la gestion de contenus et de fichiers, mais surtout par la définition d’une politique spécifique pour l'établissement, de règles d'archivage et de conservation, et par la constitution d’une base de références qui permettra la mise en place d’outils de recherche avancés.

Du patrimoine numérique à l'archive institutionnelle

Une archive institutionnelle numérique correspond à un sous-ensemble du patrimoine numérique, en l'occurrence les ressources numériques dont l'intérêt a été jugé suffisamment important pour être conservées sur le long terme ou pour une durée indéfinie. Cette notion est à distinguer de la notion, très proche, de Open Archives (anglicisme), qui désigne une archive institutionnelle ouverte renvoyant aux ressources utiles pour les chercheurs et les enseignants, utilisées, quotidiennement, pour la recherche et l'enseignement et accessibles librement sur les réseaux. D'une façon générale, une archive institutionnelle est un outil vivant et l'un des moyens essentiels de la capitalisation des connaissances.

Ressources et documents concernés

Sauf obligations légales (thèses principalement), le contenu de l'archive institutionnelle est laissé à la libre appréciation de l'établissement. Tout ne doit pas être conservé et le choix doit se faire dans le cadre d'une réflexion d'ensemble impliquant tous les acteurs de l'établissement et en fonction d'une vision stratégique qui tienne compte, notamment, des usages futurs.

  • Ressources pédagogiques : polycopié, énoncés et corrigés d'exercices, multimédia, ...
  • Travaux d'étudiants : rapports de stage, de projets collectifs ou de séjours à l'étranger, synthèses bibliographiques,…
  • Travaux de recherche : publications, rapports, mémoires de master, thèses...
  • Sélection de sites web...
  • Ressources documentaires éditoriales acquises par l'établissement : périodiques électroniques, livres électroniques.

ORI-OAI, un outil conçu pour la valorisation du patrimoine numérique

ORI-OAI est un logiciel documentaire conçu, spécifiquement, pour gérer une archive institutionnelle et donc valoriser le patrimoine numérique des universités dans sa globalité, pour tous les types de documents et ressources. En ce sens, il permet de prendre le contrôle de son propre patrimoine numérique.

Fonctionnalités essentielles d'ORI-OAI

Les points-clés de l'outil sont les suivants.

  • Référentiel unique, pour les ressources pédagogiques, scientifiques et documentaires de l'établissement. Le référentiel ne se substitue pas aux diverses plates-formes qui peuvent utiliser et publier ces mêmes ressources (plates-formes pédagogiques, sites web des laboratoires ...), mais il gère la forme canonique de la ressource numérique et peut échanger des données avec ces autres plateformes,
  • Système de partage des ressources, fondé sur l'échange de métadonnées selon le protocole OAI-PMH, permettant de fonctionner au sein d'une communauté constituée (Universités numériques par exemple) en réseau de portails,
  • Moteur de recherche, simple ou avancé, multicritères ou en accès thématiques,
  • Système de gestion et de publication des ressources numériques : Description des ressources selon les normes et standards LOM-FR, SupLOM-Fr, TEF, Dublin Core..., en relation avec les autres systèmes documentaires pour le partage des tables d'autorité (SUDOC, STAR ...). Indexation selon les classifications usitées dans les bibliothèques universitaires (Dewey ...) et exploitées par les classifications spécifiques des Universités numériques.
  • Archivage et stockage pérenne des ressources numériques.
  • Outil de production impliquant les acteurs concernés, dans des procédures élaborées, matérialisées par des circuits de traitement (workflows) et pouvant prendre en compte les versions natives des documents ainsi que l’accès par leurs auteurs.
  • Solution open source, libre de droit, documentée.

Le contrôle de son propre patrimoine numérique

Au fond, ORI-OAI est le seul outil qui permet de prendre le contrôle de son propre patrimoine numérique, dans sa globalité : l'établissement est en mesure de connaitre toute sa production intellectuelle et cela procède de son identité et de son histoire et donc de sa capacité à produire de nouvelles connaissances.