Gestion, publication et valorisation des autres documents

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Pour la gestion des autres documents, ORI-OAI propose des configurations génériques et neutres utilisables pour tout usage et type de documents. Des réflexions sont également en cours sur certains d'entre eux pour référencer et indexer les documents de manière plus spécifique.

Quels autres documents ?

ORI-OAI permet d'assurer un référencement efficace de tout type de documents, par exemple :

  • les fonds patrimoniaux numérisés (ouvrages anciens, documents sonores, peintures, documents d'archives...) ;
  • les travaux étudiants (mémoires, rapports de projets et de stage, synthèses bibliographiques, études de cas...) ;
  • les documents de communication (rapports annuels, prospectus, vidéos de présentation, plaquettes...) ;
  • les documents administratifs et scolaires (contrats, factures...) ;
  • les offres de formation (catalogue des formations et des cours) ;
  • les ressources documentaires éditoriales acquises (périodiques numériques, livres électroniques...) ;
  • et encore : sites web, littérature grise (rapports, livres blancs...)...

ORI-OAI permet déjà de gérer certains documents administratifs associés aux ressources pédagogiques et aux thèses, tels que les contrats de gestion et de diffusion. Par ailleurs, un groupe fonctionnel est en place pour établir un schéma de prise en charge des documents administratifs.

Format de métadonnées proposé : Dublin Core

L'objectif de l'Initiative de métadonnées du Dublin Core (IMDC) est de définir le socle des métadonnées de base pour décrire tous les types de ressources disponibles sur les réseaux. La sémantique du Dublin Core a été établie par un consensus international de professionnels provenant de diverses disciplines telles que la bibliothéconomie, l'informatique, le balisage de textes, la communauté muséologique et d'autres domaines connexes.

Les quinze éléments du Dublin Core sont : Couverture, Collaborateur, Date, Description, Créateur, Format, Type, Éditeur, Identifiant, Relation, Droits, Langue, Source, Sujet, Titre. Chaque élément est optionnel et peut être répété. Chaque élément possède également un ensemble limité de qualificatifs, des attributs qui peuvent être utilisés afin de raffiner davantage (et non pas étendre) la signification de l'élément. Un registre de qualificatifs conformes aux "meilleures pratiques" de l'IMDC est en cours d'élaboration.

Le Dublin Core est également la norme sur laquelle s'appuie le protocole OAI-PMH : de fait, ils ont tous les deux le même objectif d'interopérabilité.

Site du projet : http://dublincore.org/, Dublin Core Metadata Initiative.

Par ailleurs, le format CDM (Course Description Metadata), conçu pour les programmes d'études et les cours, est déjà pris en charge partiellement (moissonage et moteur de recherche, mais pas d'éditeur).

Circuits proposés

Deux workflows sont proposés pour la gestion des documents, de manière générale.

  • Le premier, très simple, propose une saisie des métadonnées et leur publication ainsi que celle du document, en une seule étape, par un seul acteur, à qui l'ensemble des métadonnées est proposé. Le document a donc deux états : privé ou public.
  • Le deuxième workflow, simple, propose une étape intermédiaire par un deuxième acteur. Pour les documents gérés en Dublin Core les éditeurs proposés aux deux acteurs sont les mêmes. Ce cas est classiquement proposé lorsque l'auteur du document effectue le signalement et la première saisie, qui sont ensuite complétés et validés par un modérateur. Le document présente dans ce cas trois états : privé, en attente de publication et public.

Ces circuits peuvent être visualisés sur les schémas des workflows par défaut.